Nous nous réveillons très tôt car nous savons que nous devons faire une marche avec notre hôte jusqu'à un monastère qui a servi de décor pour un film. Nous allons faire notre habituelle toilette de chat, montrons que nous sommes réveillés : personne ne réagit. On nous apporte un maigre petit-déjeuner dans notre yourte. Affamés nous complètons avec nos Mars.
Toujours aucune trace de notre hôte. Le temps passe... Nous nous disons qu'il est peut-être allé soigner son cheval blessé et que nous ferons la balade un peu plus tard. Nous nous ennuyons mais n'osons pas nous éloigner du campement au cas où notre hôte arrive.
Nous passons la matinée à attendre, de plus en plus énervés. Nous sommes des fantômes, et à part la petite fille qui nous égaye un peu, les autres membres de la famille ne semblent même pas remarquer notre présence. On finit par nous faire déjeuner à toute vitesse à 11h, alors que nous n'avons évidemment pas faim. Le monsieur en jeep, celui qui nous avait déposé dans notre première famille, est arrivé. A 11h20 nous sommes dans sa voiture, fonçant à travers la steppe vers notre arrêt de bus.
Dans le bus qui cahote dans tous les sens, nous sommes dégoûtés. La troisième journée d'excursion se sera résumée à une longue attente. Les bons souvenirs de la veille ne suffisent pas à nous calmer. Nous avons à l'évidence fait un effort budgétaire qui n'en valait pas la peine. Les familles ont certes bétail à gérer, mais elles sont très bien indemnisées et ont été formées à s'occuper des touristes. Nous sommes scandalisés par leur manque total de considération. A part lors de notre balade à cheval, les êtres qui auront montré le plus d'intérêt pour nous ont été une petite fille, un chat et un poulain !
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