Nous sommes arrives tardivement a Jaipur, surtout que le conducteur de rickshaw ne savait pas ou etait notre hotel, et refusait de demander autour de lui! Mais apres des pates (pour la plus grande joie de Clara, privee de nourriture occidentale a Ahmedabad) et la decouverte de chambres confortables, nous retrouvons le sourire, que nous avions un peu perdu dans le bus.
La vie en rose
Des nos habituels toasts & tea avales, nous partons nous promener dans les ruelles de Jaipur. Le conducteur de rickshaw a auparavant absolument voulu epouser Clara, lui promettant de nous conduire partout gratuitement dans Jaipur, lui faisant choisir le tracteur de ses reves dans la vitrine d'un magasin, tout cela avec beaucoup d'humour et sans regarder la route!
Jaipur a une vraie unite architecturale: les echopes sont dans des passages a arcades, les rues sont droites et perpendiculaires, et toute la ville est peinte en rose. C'est bien la premiere fois qu'il regne tant d'ordre dans une ville indienne. Bon, la circulation reste desorganisee et la proprete mediocre: il ne faut pas rever non plus!
Nous decouvrons avec etonnement le palais des vents, facade kitsch avec un nombre incroyable de fenetres ouvragees, specialement concues pour que les femmes du harem du roi puissent observer l'animation de la rue sans etre vues. Charly et moi ne sommes pas plus emballes que ca par le Palais Royal, certes tres elegant, mais qui ne fait pas le poids par rapport au gigantesque Palais blanc du maharadja d'Udaipur. Malgre tout de tres belles portes decorees de mosaiques fabuleuses representant les 4 saisons ; elles semblaient presque irrelles, comme si les emprunter conduisait dans quelque endroit magique.
Par contre, nous faisons une decouverte inattendue et delirante: un jardin-observatoire rassemblant des instruments geants d'astronomie, cadrans solaires gigantesques ou constructions aux formes etranges, sur lesquelles sont tracees des courbes ou des signes du zodiac. Nous ne comprenons par vraiment comment tout cela fonctionne, mais on se croirait dans un tableau de Chirico (peintre surrealiste http://fr.wikipedia.org/wiki/Chirico) !
Maxifort et Minibus
Nous prenons ensuite un minibus bonde (est-ce encore necessaire de le preciser?) pour le fort d'Amber. Ses hauts murs jaunes sont accroches aux montagnes, couvertes de murailles de toute part. C'est un fort avant d'etre un palais, on sent ici mieux le caractere guerrier des rajputs : leurs legendes parlent toujours de valeureux maharadjas se jetant avec bravoure dans des batailles desesperees. Nous escaladons les murailles pour profiter de la vue et de la belle lumiere du couchant, mais ne parvenons pas a la crete pour voir Jaipur de haut, la montee etait plus longue que prevue!
Le retour vers Jaipur parait sans fin, car nous sommes debouts et plies en deux, nous cognant la tete contre un plafond hostile. C'est un minibus pour les nains!
Clara et moi tentons imprudemment des tomates farcies dans un resto, mais les Indiens ont une autre conception de ce plat... Il s'agissait d'une pauvre tomate plongee dans une sauce indigeste a la creme. Conclusion: mieux vaut manger indien, c'est bien meilleur que les imitations de plats occidentaux!
Derniers plans, une invitation
Il y a 7 ans
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