Reveil le 30 decembre a Gorakhpur, pour notre dernier jour en Inde. De jour, la ville est toujours aussi miteuse, voire plus (avec le brouillard, il fait gris), et l'hotel n'est pas moins sale qu'hier. Nous aurions aime nous reveiller frais et dispo, mais la nuit n'a ete qu'un long klaxon ininterrompu, parfois recouvert de la voix de la speakerine de la gare, qui entrait jusque dans notre chambre (pratique pour savoir si le train qu'on veut prendre est en retard).
Desireux de partir le plus vite possible vers la frontiere nepalaise, nous "commandons" notre eau chaude a la reception.
We have hot water, sure
Il faut savoir que l'eau chaude en Inde, puis au Nepal, fut une affaire delicate. A partir de Delhi, tous les endroits ou nous etions proposaient evidemment de l'eau chaude, vu les temperatures la nuit. Sauf qu'il y a eau chaude et eau chaude, et que chaque hotel avait son propre petit systeme. Il y avait ceux ou il fallait prevenir la reception pour avoir le droit d'allumer le chauffe eau, il y avait ceux ou le chauffe-eau ne fonctionnait qu'a des horaires tres precises (le matin de 8 a 10, le soir), ceux ou il fallait demander un seau d'eau chaude, ceux ou la demande d'eau chaude activait un robinet pouvant remplir un baquet, ceux ou il fallait attendre un quart d'heure avant que l'eau froide devienne un peu chaude, etc.
Et bien sur, un coup c'etait tiede, un coup tiedasse, parfois presque chaud, rarement tres brulant. Au moins, le baquet d'eau chaude etait generalement l'assurance d'avoir de l'eau vraiment brulante, a melanger avec de l'eau plus froide.
Ici, a Gorakhpur, ca n'en finissait plus du tout. D'abord on nous a assure que le robinet d'eau chaude, duquel rien ne coulait, allait produire le precieux liquide sous 5 minutes. Au bout d'un quart d'heure, moi errant dans la petite chambre, Aglae refusant de sortir du lit sans assurance d'une eau chaude pour la de-frigorifier, je redescends a la reception, et signale que l'eau ne coule toujours pas, ni froide ni chaude ni rien. Je reclame deux seaux d'eau chaude, et remonte a la chambre. 20 minutes passent, et toujours pas de petit Nepalais exploite venant m'amener d'eau chaude. Pendant ce temps, je sens que nous prenons du retard sur notre voyage et que nous allons arriver tard a Kathmandou, d'autant qu'Aglae reste ferme dans son refus de bouger.
Sunauli, c'est fini
Je redescends a nouveau, et le receptionniste me montre que le seau n'est toujours pas rempli. En effet, du robinet coule un filet plus mince que la cheville d'un Somalien. Je finis par dire "stop, un baquet suffira", et nous prenons - enfin- notre toilette avec de l'eau chaude. Aglae sort du lit : VICTOIRE.
Nous sautons pieds joints dans un bus pour Sunauli, la ville frontiere avec le Nepal. Il fait froid et brumeux, le bus met du temps. Nous atteignons la ville cherie, qui n'est qu'une courte rue bordee d'echoppes - qui vendent principalement des cocottes minutes, allez savoir pourquoi. Achat de chips, tamponnage des passeports, et traversee un peu anonyme de la frontiere, notamment parce qu'il nous a fallu chercher les bureaux des douanes. En effet, les Indiens et les Nepalais peuvent circuler librement entre les deux pays, un peu comme nous en Union Europeenne.
Un petit panneau "Bienvenue au Nepal" nous fera quand meme comprendre que nous avons passe un cap!
Premieres (mauvaises) impressions
Autant le dire, notre premiere heure au Nepal fut catastrophique. On essaie de nous faire monter dans des bus hors-de-prix, alors que notre guide nous indique qu'il nous faut payer 2 a 3 fois moins. Les rabatteurs sont tres agressifs, et nous preferons prendre un petit rickshaw a velo jusqu'a une ville plus lointaine, ou il parait que plus de bus partent vers Kathmandou. Nous n'avons que 790 roupies nepalaises en poche, reste de notre argent indien change, car nous voulons attendre la capitale avant de retirer dans un distributeur automatique l'argent necessaire a note sejour.
Une fois arrivee dans la plus grosse bourgade, le velocycliste, qui avait accepte la course pour 10 roupies, en reclame 35. Nous lui en donnons 20, car il a fait un gros effort, mais il s'enerve comme un fou, et commence a nous suivre. Nous l'envoyons se faire foutre, tres enerve de ce genre de pratique malhonnete... avant de comprendre que ca n'est pas fini.
Un bus, pardon "des bus" pour Kathmandou
En effet, au guichet des bus, c'est la meme histoire : le monsieur "officiel" qui prend surement des comissions nous reclame 450 roupies par tete, ce que nous n'avons pas. Nous cherchons en vain un endroit ou prendre des bus d'Etat, toujours moins cher, mais personne ne nous dit ou les prendre, et nous ne saurons jamais s'ils existent.
Verts de rage et rouges de sueur, car il fait chaud maintenant que la brume s'est leve et que nos sacs pesent, nous finissons par trouver un bus qui nous fait payer ce que nous avons, soit 750 roupies (nous voulons garder de quoi atteindre le logement des amis d'Aglae chez qui nous sommes attendus a Kathmandou). On est persuades de se faire entuber, notamment parce qu'ils nous forcent a acheter le ticket dans un bureau alors que la plupart des gens payent une fois dans le bus. Nous insistons lourdement pour avoir le ticket, ils nous disent que ce n'est pas necessaire (pendant ce temps le bus fait mine de partir), et qu'il faut se depecher.
Nous ralons tellement qu'ils finissent par nous filer le precieux ticket. 20 minutes apres le depart du bus, nous comprenons que nous avons bien fait puisque le controleur exige de voir le ticket, et que sans ca nous etions bons pour repayer (alors que nous n'avions pas d'argent).
Nous comprenons quelque chose que l'avenir ne fera que confirmer : les Nepalais, des qu'ils sont relies au tourisme, sont non seulement pour la plupart antipathiques, mais aussi prets a tout pour faire payer l'autre, et ce differement de l'Indien. La ou ce dernier essayait de vous arnaquer, puis, en voyant que vous n'etiez pas dupe, revenait a des tarifs raisonnables, le Nepalais prefere ne rien vendre plutot que d'accepter qu'un Occidental ne paie pas 5 fois plus que ses compatriotes.
Il ne va pas sans dire que nous etions enerves, surtout que notre minibus s'arretait toutes les dix minutes pour prendre d'autres passagers, mettant en peril l'hypothese meme de notre arrivee a Kathmandou dans un futur proche.
Six heros venus d'Inde
Ce qui a surtout mis en peril notre voyage, c'est lorsque notre bus s'est soudainement arrete, longtemps, au milieu de la route. Le trafic semblait interrompu, et on voyait de plus en plus de gens marcher sur la route. Une heure passe, le moteur est eteint depuis longtemps, et nous demandons ce qu'il se passe aux passagers : accident on the road, nous repondent-ils. Surtout, ils nous expliquent qu'on peut attendre tres longtemps. Une demi-heure apres, je descends sur la voie pour comprendre ce qu'il se passe, d'autant que les passagers quittent le bus comme des rats un navire qui coule.
Sur la route, une impressionnante file de voitures arretees, dont certaines font deja demi-tour, et une enfilade encore plus impressionantes de gens qui traversent l'embouteillage a pied pour arriver de l'autre cote de l'accident. Je trouve des gens de notre bus en train de discuter violemment avec les responsables (chauffeur et controleurs) du bus. Ce fut notre rencontre avec le Groupe des Six Fantastiques. Pour l'instant il n'y en avait que deux, et l'un m'explique en anglais hesitant que le bus va repartir vers Sunauli, et qu'il faut prendre d'autres bus pour atteindre Kathmandou.
Mais avant, il va falloir se faire rembourser par les energumenes du bus, de mauvaise foi, d'allure bete et de visage deforme. Impossible seuls, sauf que celui qui m'a parle, qui porte une chemise jaune et que je surnommerai donc Chemise Jaune, nous sauve la vie en negociant a notre place le montant qui nous sera rembourse. Remboursement d'autant plus crucial que nous n'avons rien d'autre, et qu'au depart les abrutis du bus veulent tout garder pour eux, alors que nous avons fait au max 30 minutes de vrai trajet. Chemise Jaune se bat comme un diable, crie tres fort et tres bien, en hindi ou en nepali, nous ne saurons jamais.
Finalement, nous n'obtenons que 600 Rs, et encore parce que les filous qui nous ont vendu le ticket n'avaient pas indique la somme payee. Mais c'est deja pas mal, au debut ils voulaient nous donner 500 Rs. Nous embarquons nos bagages, et le plus gros abruti de la compagnie de bus se fout de moi lorsque je grimpe (habilement) sur le bus. Je l'insulte en francais, parce que ca fait du bien, et nous partons aux cotes d'une troupe heteroclite d'Indiens, qui s'assureront pendant toute la journee que nous puissions arriver a la capitale nepalaise entiers. Cette troupe, composee d'un vieux medecin de Bombay, de deux jeunes fous du Rajasthan, d'un vieil homme sans dents et de Chemise Jaune (dont nous saurons peu, a part qu'il vivait a Varanasi), et de quelques autres, constituera le Groupe des Six.
Refugies nepalais en quete d'un bus
Nous voila donc a pied, il est bientot 16 heures et nous avons fait a peine quelques kilometres depuis la frontiere. Avec nos sacs sur le dos, a avancer en meme temps que tous ces pietons, dont certains se trimballent d'enormes bagages, des gosses et des chaises, nous avons vraiment l'impression d'etre des refugiers fuyant des champs de bataille. La route est assez longue avant de croiser l'accident, qui consistera en un bus vide entoure de policiers. Pourquoi avoir bloque la route pour un bus vide non-accidente, meme pas un peu defonce ? Nous ne saurons jamais : mystere des pays pauvres a regime maoiste...
Sur la route nous faisons connaissance avec Notre Ami, celui du Groupe des Six qui parle le mieux anglais. Il est assez jeune, tres souriant, et est accompagne de son meilleur ami un peu gros surnomme Adidas (il portait un sac Adidas). Nous discutons un peu de tout et de rien, et il nous explique qu'on trouvera surement un bus de l'autre cote de l'accident. Au bout d'un moment, le groupe arrete en effet un bus assez plein, mais moins que les precedents qui comportaient des dizaines de passagers sur le toit. La negociation entre le Groupe des Huit (eh oui nous en faisons partie maintenant) et les employes du bus, de jeunes cretins comme d'habitude, est longue. Tres longue. Le bus nous poursuit, fait mine de partir, nous attend, des prix fusent. Ca crie a mort, et nous ne comprenons rien.
Finalement, et comme toujours apres, le Heros, a savoir Chemise Jaune, intervient de maniere calme et decidee, fait rire les deux parties de la negociation, et nous montons dans le bus. Aglae et moi reussissons rapidement a degoter des places. Les Indiens comprennent que nous n'avons pas de quoi payer le prix qu'ils ont negocie, mais Notre Ami intervient promptement et propose de nous avancer les sommes. Nous lions connaissance avec le vieux medecin, et le bus repart cahin-caha. Notre Ami nous offre des noix de coco achetees a un vendeur lors d'un arret.
Le trajet est long, et la nuit tombe vite : nous nous souvenons de toutes les recommandations du Guide du Routard - eviter a tout prix les bus de nuit au Nepal, tres dangereux. Il parait meme que les conducteurs sont souvent ivres. En attendant c'est Notre ami et Adidas qui debouchent de petites bouteilles de rhum et nous forcent a en boire. Il faut savoir que les Indiens boivent le rhum d'une etrange facon, en le melangeant a l'eau, comme le Pastis... Comme en plus il ne faut pas toucher les bouteilles avec la bouche, car cela offusque les Indiens, et que le bus bouge beaucoup, j'en renverse pas mal a cote, mais les quelques gouttes qui tombent dans notre bouche suffisent a calmer l'angoisse.
Etape a Nulle Part
Finalement le bus semble arriver... mais pas a Kathmandou. Nous sommes laches dans une petite ville de province dont nous ne connaitrons jamais le nom, perdu dans une petite gare routiere. Les rabatteurs de taxi et de rickshaws semblent ignorer que nous sommes accompagnes et nous proposent leurs services, en s'approchant de nous et en chuchotant a mon oreille d'une voix suave. Un peu comme on proposerait de la drogue, ou une passe de prostitution, oui... L'effet est malaisant.
Notre ami et Chemise Jaune prennent vite la decision de se plonger dans un restaurant, avant de prendre un nouveau bus. Le monde pourrait s'ecrouler autour des Indiens, je ne crois pas qu'ils en seraient plus stresses. Leur calme ne nous calme pas vraiment, mais nous apprecions le repas, d'autant qu'il nous est offert par Notre ami et Adidas, qui poussent le respect jusqu'a nous isoler par un rideau des autres clients du petit restaurant (et du reste du groupe des Huit).
Finalement nous reprenons un autre bus. Nouvelle longue negociation, dont Chemise Jaune, decidement le heros tranquille de notre histoire, triomphe encore. On entend des prix voler, nous donnons quasiment tout ce que nous avons a Notre Ami, tout en sachant que cela ne suffit pas du tout. Une fois dans le bus, le controleur essaie de nous faire payer une grosse somme de roupies. Les Indiens lui hurlent que nous faisons partie de la somme generale qu'ils ont negocie, et que nous n'avons pas a payer. Cela ne l'empechera pas de revenir deux fois tenter de nous extorquer de l'argent que, de toute facon, nous n'avons pas. Les Nepalais nous enervent deja un maximum.
Le trajet sans fin
Ce bus, le dernier, cense nous amener a Kathmandou directement, mettra un temps infini a arriver. Peut-etre 6 ou 7 heures, alors que nous avions deja fait 4 ou 5 heures de bus (normalement, on met 7 a 8 heures pour atteindre Kathmandou depuis la frontiere). Surtout, entre les moments de pure panique occasionnes par la vitesse excessive dans des montees, des descentes et des virages infernaux et par les coups de freins devastateurs, le bus nous offre de reels plages de lassitude et d'enervement lorsqu'il s'arrete toutes les heures, parfois 10 minutes, parfois une heure. Nous perdons completement la notion du temps, nous endormons quelques minutes, nous reveillons a chaque virage. Les Indiens dorment tous du sommeil du juste, sommeil du juste ameliore par les quantites incroyables de rhum qu'ils absorbent et essaient de nous faire absorber.
A un moment, Notre Ami, completement ivre, m'a achete des mandarines et m'a dit que nous etions ses petits freres et qu'il se devait de nous proteger jusqu'a notre arrivee. Les mandarines etaient bonnes.
A quatre heures du matin, nous apercevons plus d'habitations sur le cote de la route, et comprenons que nous arrivons. Emergeant de la nuit noire a la fenetre, nous apparait l'espace d'un instant 4 gigantesques statues bouddhistes, toutes en or. Nous sommes bien dans la bonne ville!
Le probleme : il fait nuit noire, il est trop tard pour rejoindre l'hotel de Razeena, l'amie d'Aglae, et nous avons 50 Roupies Nepalaises en poche (50 centimes d'euros, oui). Surtout, la nuit a Kathmandou, il fait bien 2 degres Celsius. Un jeune homme sympathique nous propose de loger chez lui, sans que nous sachions s'il s'agit d'une ruse ou s'il est vraiment sympathique, mais Notre Ami nous dit que nous pourrons nous poser a l'hotel ou ils vont tous dormir, et que nous partirons une fois le Soleil leve. Nous le suivons, pas tres rassures, mais nous n'avons pas d'autre alternative.
Courte nuit
Alors qu'il fait vraiment tres froid et que nous sommes en pleine nuit, le Groupe des Huit prend son temps, et va boire un chai, ces thes chauds indiens au lait, achetes a des semi-clochards qui passent la nuit autour d'un feu. Ils nous offrent, se prennent des clopes, pas presses... A un moment donne, nous nous demandons s'ils vont partir d'ici ou s'ils attendent le lever du Soleil. Aglae se transforme petit a petit en pingouin grelottant.
Puis le groupe se dirige vers des taxis. Nouvelle longue negociation, d'autant que les taxis ne savent pas ou se trouve l'hotel recherche. Le groupe se repartit dans deux taxis, pour un parcours seme d'engueulades avec le chauffeur. Ce dernier, pendu a son telephone, reveille le personnel de l'hotel pour trouver son chemin, se trompe, puis finit par trouver de sombres ruelles menant a l'hotel. La ville est completement endormie et nous aimerions bien dormir!
Nous echouons dans une petite pension, ou des Nepalais ensommeilles allument quelques faibles bougies (pas d'electricite, il fait nuit noire partout). Ils tentent de nous faire payer une chambre, mais Notre Ami et Adidas insistent pour que nous dormions dans la leur. Ils se pousseront dans un seul lit, nous laissant un petit lit pour que nous puissions dormir deux heures.
Nous sommes enfin arrives au Nepal, mais ce fut tellement chaotique!
(a ce propos, desole pour la longueur du message, et merci a ceux qui ont suivi jusqu'au bout!)
Derniers plans, une invitation
Il y a 7 ans
waow...
RépondreSupprimerça c'est intense...
vous vouliez faire un reportage sur les transports en commun...vous etes servis!
vous avez de la chance d'etre encore vivants les gros.
Je propose un slogan pour votre film sur les transports au retour : "Nous allons vous faire aimer les trains français !!!" (C'est presque déjà pris, me sussure-t-on dans mon oreillette ? Jamais si bien illustré en tout cas. Un dossier que la SNCF devrait s'arracher, en tout cas merci de prendre le temps de nous raconter tous ces détails, presque en temps réel ! Sinon, rien compris, un coup vous êtes au Népal, pis de nouveau en Inde pis retour au Népal ? Bon, ce doit être nécessaire... Pas le pays de la Zénitude a priori... Eh, Bebe Juju, tu essaies de lire tes mails, sms, etc ? (annonce perso., sorry) ! Big bisous avec plein d'eau chaude !
RépondreSupprimerpétard faudrait vous calmer là! vus les nombreux subsides accordés par votre immense fan-club (certes mérités rien que par la qualité du blog)vous pourriez arrêter de risquer votre vie et les demandes de rançons répétitives.les 2 momans n'auront jamais assez de sous pour verser toutes les rançons dans chaque pays; j'espère que cette expérience nocturne qui aurait pu finir très mal vous a servi de leçon et tend à améliorer votre travel management: partir avec quelques sous lors de grandes traversées hasardeuses, stopper les bus les plus aléatoires pour des transports légèrement + sérieux et pas forcément plus onéreux en bout de course, ne pas suivre jusqu'au bout de la nuit des inconnus parfaits de bar à thé au beurre rab=nce en gourbis sombres,mais filer à l'hotel où on vous attend en taxi, quitte à les réveiller et à ce que les amis d'aglaé vous prète de quoi payer le dit taxi. Quand on voyage avec une DS, ravissante jeune fille comme Aglaé, faut tout de même faire gaffe aux chemises même jaunes,bleues ou vertes et aussi aux ivrognes qui conduisent sans frein à fond et sans lumière dans des lacets de montagne au bord des précipices!!ah làlà: 12 cheveux blancs de + depuis le récit..
RépondreSupprimerCharmant petit récit qui donne vraiment envie d'aller au Népal ;) J'éspere que vous êtes toujours entier...Faites nous plaisir, prenez un taxi la prochaine fois !!!! lol
RépondreSupprimerGros bisous a vous deux
« Aglae se transforme petit a petit en pingouin grelottant. » Il devait faire vachement froid pour que même les pingouins grelottent.
RépondreSupprimerSinon, je viens d'annuler mon billet d'avion Paris - Katmandou pour l'été prochain.