mercredi 10 décembre 2008

Pondy - cheri, t'as pas un parapluie?

Notre voyage matinal en train de Trichy a Pondichery fut plus anime que le precedent. Nous arrivons a la gare et nous rendons compte-grace a notre super maitrise des systemes complexes de reservation des trains indiens- que nous sommes 8 et 9e sur la liste d'attente, donc qu'on ne peut pas monter dans le train. Que faire? Nous courons au guichet ou nous decouvrons qu'il y a une classe sans reservation, et qu'il nous reste 7mn pour prendre un billet! Nous en achetons 2 et courons a nouveau le long du quai avec nos gros sacs. La pluie a commence a tomber. Evidemment, c'etait inutile: toutes les places assises sont deja prises et le train part en retard.


Hum... pas facile de rester debout quand des vendeurs de samosas et gateaux passent toutes les 2mn dans les couloirs avec leur panier sur la tete! Heureusement, de gentilles indiennes ont pitie de moi (seule femme debout dans le wagon) et se poussent pour qu'on tienne a 4 sur une banquette. Charly finit aussi par trouver une place: on a quand meme de la chance...

Nous descendons dans une petite gare ou nous savons qu'il y a des trains pour Pondichery (les multiples sites internet de Indian Railway ne savent pas ce qu'est une correspondance). Un train pour Pondy arrive 10mn plus tard, juste le temps de prendre un billet: parfait! 6 jeunes indiens survoltes s'assoient a cote de nous: ils ont la vingtaine, font les interessants, nous posent des questions dans un anglais approximatif, nous font des imitations d'acteurs tamouls, veulent prendre des photos avec nous, apprendre des mots en francais... bref, on rigole bien mais on peut a peine respirer!

Nous atterrissons dans une charmante pension a Pondichery. Nous nous sommes accordes un petit extra car nous passons enfin 2 nuits au meme endroit et avons besoin d'un peu de repos. C'est une ancienne maison style colonial, redecoree avec une touche de kitsch indien et tenue par un danseur-peintre qui a passe quelques temps en France. C'est surcharge mais cosy. La chambre est propre mais... c'est le royaume des arraignees!!! Apres le massacre de 3 petites arraignees sauteuses et 2 longues-pattes par Charly (qui tue aussi tres bien les moustiques, un vrai "insect killer"), vient le combat avec LA PLUS GROSSE ARAIGNEE NOIRE DE TOUS LES TEMPS. 8 cm de large au moins. Grace a la bravoure de Charly, elle finit dans la poubelle de la salle de bain, son corps velu et sans vie devore par une armee de fourmis - celles-ci forment une longue autoroute sur notre mur, menant tout droit a ce repas que nous leur avons gracieusement offert. Un vrai cours d'histoire naturelle!
... cours d'histoire naturelle qui m'a un peu empeche de dormir quand meme, mais heureusement il y a la moustiquaire pour me rassurer (car Charly dort sur ses 2 oreilles apres ce combat homerique!).

Nous rencontrons au petit-dejeuner (gargantuesque, avec de la baguette, hourra!, des fruits sav0ureux, des oeufs, des confitures...) une dame belge travaillant dans un hopital psychiatrique, et dont le copain est en train de faire un film sur l'ile de Pacques. Elle est tres interesse par le film de Charly et nous bavardons agreablement en FRANCAIS!
C'est aussi le temps de la lessive a la main et de l'etendage a travers notre chambre avec ventilo a fond pour que ca seche!

Nous decouvrons Pondichery sous des trombes d'eau car il y a une 2e mousson dans cette region. Entre les gouttes, il reste de tres belles maisons coloniales, un front de mer sympa, des noms de rue en francais... Bien calme pour une ville indienne! Il y a aussi des "ashrams", des lieux de meditation avec des gourous dont on voit les photos partout. Quand on entre, il y a des gens, indiens ou blancs, qui meditent en tailleur dans un jardin fleuri...

Nous avons meme mange dans un resto francais, et le lendemain une pizza au feu de bois.... Lorsque nous avons vu les premieres frites arriver, nous crumes defaillir.
Bref, deux jours reposants ou tout ce dont nous avons manque, c'est d'un grand parapluie!

1 commentaire:

  1. Oh mon Dieu (cf l'araignée) comment tu as fait Aglaé pour ne pas défaillir devant une telle horreur ?

    ma pauvre...j'aurais repris l'avion direct moi :)

    on veut d'autres photos de vous !!

    des bisous

    doro

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