Apres une telle arrivee nocturne, la clim qui imitait le doux bruit du marteau piqueur, et les feroces moustiques de la salle de bain crado, il n'a pas ete particulierement facile de dormir sereinement. Aglae pensait "dans quoi nous embarquons-nous ?", moi c'etait plutot "comment on a pu payer autant pour cette merde ? pourquoi n'avoir pas tente de negocier tout de suite ? quand est-ce qu'on mange ?".
Apres un conseil de guerre decide (Sergent Aglae passera par le cyber, toi, tu prends le telephone pour nous trouver un bel hotel ce soir, Colonel Charly, tu remonteras la colline par le Nord, afin de nous trouver un cafe sympa et un Rickshaw), nous nous engageons dans une horreur urbaine. Melange de bruits, de cris, de routes impossibles a traverser, de cafes Lonely Planet difficiles a trouver, d'indications peu aisees a comprendre (serieux, c'est de l'anglais avec un accent indien, ou de l'hindi avec un accent anglais ?). Le Soleil frappe avec une telle cruaute, ca me rappelle les fessees de mon enfance, quand j'urinais dans les restaurants. Sauf que dans notre cas, la fessee tape dans les nuques, dans les yeux, fait vrombir la tete, explose les tympans.
Tels des petits poucets en nage, nous laissons derriere nous une longue trainee de sueur, avant d'atteindre un premier nirvana : l'Indian Cafe. Petite cantine un peu coloniale ou nous sommes les seuls Occidentaux, ce cafe propose l'ambroisie du touriste au bord d'etre degoute par son premier contact avec l'Inde : des oeufs brouilles, du cafe et des toasts. La vie reprend ses droits, et nous reprenons un autre cafe.
Retour dans la tourmente ecrasee de chaleur. Je me mets a penser un instant que les Indiens ont fait quelque chose de mal pour meriter un tel enfer climatique. Nous reservons un hotel dans la petite ile/ville charmante de Fort-Cochin, prenons un ferry magnifique pour l'atteindre. A la vue de cette cote charruee de couleurs ocres et mauves et jaunes et bleues, nous comprenons enfin que nos premiers contacts etaient biaises. D'immenses navires echoues cotoient une sublime vegetation.
Fort-Cochin est un petit village idyllique, dont l'affluence de touristes evoque parfois le club med, mais des qu on s eloigne un peu du centre, on se retrouve dans des especes de petits bidonvilles tres charmants (sans blague) ou chevres, chiens et chats se cotoient en silence dans une meme torpeur doucereuse. Il fait plus frais aussi, il y a des restos sympathiques et un peu occidentaux, des bonnes adresses pas cheres remplies d'Indiens (nous avons mange un enorme repas pour 1 euro cinquante, mouah ah ah).
Bref, le bonheur. Nous nous sentons vraiment en vacances, pouvons poser notre sac, commencer a prendre des photos argentiques, etc. Pour faire vite, Cochin est un endroit calme et idyllique, typique du Kerala, Etat chretien et communiste (hum).
(par gentillesse, je vous ai saute le moment ou, les sacs pesants sur le dos, nous avons compris que l hotel ou nous avions reserve une chambre... n'existait plus)
A Cochin, et c est crucial, existent des boutiques qui ne vendent QUE du papier toilettes. Ce pays est genial
Apres un conseil de guerre decide (Sergent Aglae passera par le cyber, toi, tu prends le telephone pour nous trouver un bel hotel ce soir, Colonel Charly, tu remonteras la colline par le Nord, afin de nous trouver un cafe sympa et un Rickshaw), nous nous engageons dans une horreur urbaine. Melange de bruits, de cris, de routes impossibles a traverser, de cafes Lonely Planet difficiles a trouver, d'indications peu aisees a comprendre (serieux, c'est de l'anglais avec un accent indien, ou de l'hindi avec un accent anglais ?). Le Soleil frappe avec une telle cruaute, ca me rappelle les fessees de mon enfance, quand j'urinais dans les restaurants. Sauf que dans notre cas, la fessee tape dans les nuques, dans les yeux, fait vrombir la tete, explose les tympans.
Tels des petits poucets en nage, nous laissons derriere nous une longue trainee de sueur, avant d'atteindre un premier nirvana : l'Indian Cafe. Petite cantine un peu coloniale ou nous sommes les seuls Occidentaux, ce cafe propose l'ambroisie du touriste au bord d'etre degoute par son premier contact avec l'Inde : des oeufs brouilles, du cafe et des toasts. La vie reprend ses droits, et nous reprenons un autre cafe.
Retour dans la tourmente ecrasee de chaleur. Je me mets a penser un instant que les Indiens ont fait quelque chose de mal pour meriter un tel enfer climatique. Nous reservons un hotel dans la petite ile/ville charmante de Fort-Cochin, prenons un ferry magnifique pour l'atteindre. A la vue de cette cote charruee de couleurs ocres et mauves et jaunes et bleues, nous comprenons enfin que nos premiers contacts etaient biaises. D'immenses navires echoues cotoient une sublime vegetation.
Fort-Cochin est un petit village idyllique, dont l'affluence de touristes evoque parfois le club med, mais des qu on s eloigne un peu du centre, on se retrouve dans des especes de petits bidonvilles tres charmants (sans blague) ou chevres, chiens et chats se cotoient en silence dans une meme torpeur doucereuse. Il fait plus frais aussi, il y a des restos sympathiques et un peu occidentaux, des bonnes adresses pas cheres remplies d'Indiens (nous avons mange un enorme repas pour 1 euro cinquante, mouah ah ah).
Bref, le bonheur. Nous nous sentons vraiment en vacances, pouvons poser notre sac, commencer a prendre des photos argentiques, etc. Pour faire vite, Cochin est un endroit calme et idyllique, typique du Kerala, Etat chretien et communiste (hum).
(par gentillesse, je vous ai saute le moment ou, les sacs pesants sur le dos, nous avons compris que l hotel ou nous avions reserve une chambre... n'existait plus)
A Cochin, et c est crucial, existent des boutiques qui ne vendent QUE du papier toilettes. Ce pays est genial
On veut des photos du papier toilette.
RépondreSupprimerPardon pour les foteu2frappe, Courage, gloire & Beauté ! TAntO last message of this morning
RépondreSupprimerbah dis donc les cocos, ca commence bien ce ptit road trip :)
RépondreSupprimerj'éspere que vous n'allez pas trop craquez et que vous n'allez pas etre TROP malade, mm si je crois que c'est inévitable...Vivement( les photos !
Je pense bien à vous deux et vous embrasse.
Soeurette: j'ai pensé à toi pdt mon gala ;) ct top !
Dorot